Les autres nations.

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Parmi les territoires les plus vastes des terres centrales, ce royaume a connu au cours du siècle dernier une rébellion des forces en présences. Les grands barrons, nobles et autres grands propriétaires terriens puissants ont tenté de morceler le paysage afin de régner sur leurs fiefs respectifs, gracieusement offert par sa majesté trop bonne il fallait croire.

La maison royale avait dont laissé plus de libertés à ces provinces, afin de mieux se concentrer sur les jeux d'alliances avec ses voisins comme le Midi que jadis son armée grignotait, ou encore la multitudes de ports destinés à favoriser le commerce et dont les navires transitent souvent par ses côtes.

Le gouvernement met à pied d'œuvre d'endiguer le phénomène de piraterie qui prolifère depuis quelques décennies. Du reste, l'économie du royaume se porte à merveille, la paix fragile obtenue dans la dernière campagne d'unification des terres remonte à quelques années déjà. La population de mages est très faible et l'armée n'en compte qu'une infime poignée.

Une sorcière illustre et puissante a permit de réduire le taux de criminalité au plus bas depuis de longues années. Mais la pègre n'a pas disparu, elle se fait simplement plus discrète et oublier quelques temps. L'on soupçonne qu'elle serait à l'œuvre des manœuvres de boucaniers qu'il est difficile à appréhender.

A l'instar de la vaste étendue désertique de Desierto se voulant aride et torride, le climat d'Iceberg possède des températures hivernales. Ses steppes gelées couvertes d'un épais manteau de neige sont difficilement praticables. mêmes les voyageurs les plus aguerris s'y aventurent avec prudence, tant le blizzard mordant et la faible clarté des lieux s'avèrent périlleuses et traitres.

Bien que peu accueillant, le territoire a été de nombreuses fois convoité par son voisin belliqueux Pergrande. Ce dernier l'a dernièrement envahit il y a quelques mois mais fut aisément repoussé par l'intervention de deux mages connues, deux demoiselles aimées par le peuple. Le bon royaume de Bellum partage donc un puissant lien d'amitié avec ces terres inhospitalières, et il n'est pas rare de voir une sorcière patrouiller la nuit dans les airs, à la frontière est.

Sinon, Iceberg compte une maigre population concentrée dans trois cités formant un triangle, par où transitent les routes commerciales et touristiques. Ces villes sont florissantes et riches. Elles accueillent respectivement le siège de la guilde du commerce nationale, le centre de recherche technologique et magique et pour la dernière une administration servant plus à améliorer la vie de tous qu'à réellement encadrer toutes les activités du pays.

Du reste, les dîtes villes sont l'œuvre de colonies anciennes venues d'un peu partout dans le monde. ce qui favorise la mixité culturelle, la tolérance générale et la sauvegarde de patrimoines menacés. On retrouve sur les côtes au nord et au sud, à ouverture sur la mer, des petits villages préservés. Il s'agit des premiers peuples qui ce sont sédentarisé bien avant l'arrivée des colons. Ce ne sont pour la plupart que de modestes pécheurs, avec quelques guerriers tribaux.

L'immensité désertique de cet endroit exotique a longtemps été un protectorat que s'arrachait ses voisins, notamment pour s'approprier les voix commerciales qui font sa richesse. En effet, le très jeune État souverain a fini par adopté un régime proche de son homologue des terres gelées d'Iceberg. En ce sens où les représentants du peuples et des diverses institutions qui garantissent l'unité du pays, l'administrent ensemble. Son développement reste cependant lent.

L'ensemble de la population est répartie de manière équitables et de nouveaux villages fleurissent un peu partout, autour d'Oasis et de sentiers sûrs notamment. Et chaque communauté est libre de former sa propre milice pour veiller à sa sécurité et luter contre la corruption qui a émerger depuis peu. D'autant que certaines caravanes seraient détournées vers le rivages pour êtres subtilisées par les boucaniers qui y sévissent. Un projet d'accord international pour louer les service d'une flotte navale serait en cours, d'après les rumeurs.

En l'attente de quoi on paie de mercenaires pour défendre les biens qui transitent à travers le désert, tout en craignant que la corruption ne l'emporte dans certains des cas. Aussi semble-t-on méfiant vis-à-vis des étrangers, comme de cette mystérieuse femme drapée de noir, qui effraye par son regard et ses drôles d'égards. Le populisme s'aime à penser qu'elle serait l'agent des traitres, comme d'autres louangent ses apparitions faisant fuir les maraud. Hélas rien n'est certain.

Avant d'être victime d'une série d'invasions de la part d'un voisin belliqueux, à savoir le royaume de Pergrande, le bon peuple de Bellum n'avait jamais connu de vraie menace à ses frontières. Certes il lui arrivait d'être assailli par des hordes de pillards venues du grand désert ou des côtes, mais jamais une armée n'avait tenté d'envahir cette nation paisible, sans prétention autre que celle de faire progresser la science et d'élucider les mystères du vaste monde.

D'après le mythe, chaque grand explorateur, physicien, astronome ou encore inventeur de génie serait née en ces terres. Aussi bien des nations espèrent employer ces grands hommes. Et maintes fois les armées du nord se sont brisées aux flancs de montagnes, véritables remparts aux chemins traitres, où l'on dit qu'une illustre demoiselle aurait défaite seule une légion entière. La légende veut qu'elle sillonne les cieux et prévienne des maux qui menace sa région. Elle est une figure éminente de la communauté scientifique et artistique.

Du reste, le régime du grand assez novateur de la lande, qu'on qualifie de démocratique, affirme bien souvent sa politique première et la plus en vigueur, celle d'être une terre d'asile. Aussi accueille-t-elle nombre gens en provenance des pays voisins. Certes l'on redoute des infiltrations de l'ennemi à vocation terroriste ou d'espionnage mais ces gens ne peuvent sélectionner les migrants et autres réfugiés qui affluent. Bellum a toute confiance en sa capacité à régir à temps. On y trouve d'ailleurs les meilleurs artisans des terres centrales.

L'ironie veut que la nation de Sin soit devenue au fil des années une terre mal famée, dite du pêché. Voilà des années que les vils royaumes de Pergrande et Enca ont jeté leur dévolu sur ce pays isolé et éloigné des puissants. Véritable bastion des grands pontes du crime, la plupart des villes ne seraient plus que des repaires de malfrats et des avants postes où les boucaniers du trafic illégal jetteraient l'ancre.

Voilà des années que les puissances étrangères ont tenté de reprendre ces territoires aux pirates et autres forbans qui y pullulent, mais même le blocus de l'an 760 et l'embargo de 764 n'ont pas tenu. Les vaisseaux de cette flotte de guerre unifiée sous la bannière d'un pirate de légende, parvint toujours à faire sombrer par le fond les navires venus les déloger. Si bien que plus rien n'a été tenté depuis l'hors. Hormis quelques actes de résistance et des coups d'état avortés appuyés par les étrangers qui s'acharnent à infiltrer le triangle du maudit.

Récemment un regain d'espoir pourrait bien faire pencher la balance. Deux jeunes filles auraient l'audace de s'opposer à la tyrannie des bandits. Si bien qu'elle s'attirent des ennuis souvent mais elles gagent peu à peu la confiance des opprimés qui chassent les vilains hors de ses rues. Ce genre d'atteinte à l'autorité se réglant généralement dans le sang des innocents, l'on a imputé bien des fautes sur la responsabilité de ces tragédie. Mais ces deux braves demoiselles gardent espoir et mène la lutte dans l'attente d'offrir une occasion à tous de se soulever, ce qui affaiblirait la flotte infernale.

Ce qui rend si insaisissable les têtes pensantes et les fonds permettant de faire durer cette situation, est le fait que les leaders de la pègre restent en mouvement. Si bien qu'il n'a jamais été possible de les attraper, bien que certains quartiers généraux aient pu être débusqué et détruits. On doit cela à ces merveilleuses enquêtrices aux pouvoirs fabuleux. La guerre civile fait rage en ces contrées où la mort, la misère et la vilénie règnent en maîtresses absolue. Mais peut-être qu'une coalition salvatrice verra le jour à l'avenir, afin d'en finir

Ce petit royaume isolé des autres voue une certaine rancœur à son voisin si immense et l'ayant jadis dévoré jusqu'à ne plus être une menace sérieuse. Le régime un brin autoritaire et monarchique de ces lieux est l'un des plus vulnérables face à la menace pirate. Puisque son économie repose majoritairement sur le commerce maritime et l'exportation de ses ressources très prisées, comme l'acier le plus fameux et résistant dans les terres centrales.

Durant l'ère des provinces en guerre en Minestrel, le pays a tenté bien des fois de conquérir des terres. Hélas les puissants barons parvinrent à maintenir la frontière à son état actuel. Si bien que le roi est presque tenté d'engager de la vermine pour reprendre ses terres ancestrales. Outre ce dilemme, il y en est une pour le ravir et faire déguerpir certains vaisseaux malfaisants qui s'approchent trop près des côtes. Cette sorcière à la beauté légendaire, serait à l'origine du regain de puissance de l'armée, cette dernière formant de plus en plus de mages.

Cela fait maintenant quelques décennies que des stratèges illustres viennent renforcer la puissance de l'État en déclin. Si bien que les rats des mers rechignent à mouiller dans les ports. De même qu'après la bataille dantesque du fort en ruine le plus célèbre de la côte, en l'an de grâce 776, l'invincible armada ne l'était plus. Bien que l'exploit n'eût plus été réitéré, sauf à moindre échelles. Ses meilleures défenses restant les nombreux récifs et autres pièges qui savent accueillir les marins guère aguerris. Nombres épaves hantent encore les basfonds.

L'archipel est une destination paradisiaque, très prisée des touristes. Ses mœurs traditionnelles et sa culture riche en exotisme suscitent convivialité et ambiance festive aux voyageurs, si bien qu'ils en viennent à désirer s'établir en ces terres prospères, simples et accueillantes. Le climat de la région est assez capricieux mais vivable, sous les tropiques comme dans la brousse. Les natifs sauraient d'ailleurs prédire les moindres anomalies à venir. On ne redoute dont jamais les orages, tempêtes et divers phénomènes édifiants qui ne déroutent que les étrangers.

Du reste, il est un homme pour écumer les flots près des côtes. Jadis seigneur pirate de la perfide alliance, il se serait épris d'une sublime créature avant d'arpenter sa voie rédemptrice au service des justes et des démunis. Un célèbre corsaire dont l'équipage et navire mouille parfois dans ces ports de plaisances. On dit de lui qu'il est galant, héroïque, charismatique ou encore doué d'une certaine prestance. Et il n'est pas rare de voir la belle troupe se mêler aux foules, ni même d'assister à des beuveries entre bons vivants. Une figure d'autorité s'il en est.

Autre personnage illustre du territoire, la sorcière qui en a la garde. Elle jouit d'une popularité sans égale. Des rumeurs locales lui prêtent d'incroyables facultés, comme celle de communier avec la Nature. Les natifs renvoient d'elle une telle image que bien des voyageurs s'intéressent à son cas. Hélas la donzelle est toujours en vadrouille. Si elle n'est pas bien ardu à pister, retenir son attention est moins aisé. A vrai dire, cette figure des science préfère la compagnie du règne animal à celle des humains.

Mais elle ne rechigne jamais à dispenser la bonne parole, à venir en aide de quelque façon, ou même à veiller à ce que l'harmonie entre les hommes et les bêtes perdure. Elle aurait d'ailleurs mise en place des règles visant à protéger les divers écosystèmes tout en favorisant le tourisme culturel. Son père est un éminent homme de science et l'un des conseillers du régime. Une assemblée administre les diverses parcelles du territoire, bien que ces représentants des divers villages ne fassent que discuter et s'accorder sur la politique en vigueur sur son domaine.

Naguère encore ces terres ne faisaient qu'une, unies sous la bannière d'un seul monarque. Il est dit que ce roi de jadis eût trois fils mais n'en pu désigner aucun comme héritier, la maladie l'ayant emporté. La mort du souverain aurait laissé son domaine dans la confusion la plus totale, et livré sans savoir ses gens au chaos. On raconte que les princes ne pouvant s'accorder, sans doute influencés par les divers charognards désireux de s'emparer du pouvoir, se seraient partagés les terres dans un désir violent d'indépendance face aux autres. Ainsi naquirent Seven, Bosco et Stella.

Et bien qu'amenuisées, les tensions demeurent entre les nations possédant une langue commune et une histoire divergeant à peine. Même la monnaie est similaire, depuis que les grandes guildes marchandes du monde ont imposé des traités pour développer le commerce et facilité au mieux les transactions. Il arrive encore que des bavures soient commises, tant le conflit idéologique et la pensée de l'autre est en conflit. On dit de Seven qu'il serait convoité par Pergrande pouvant y débarquer par la mer. Tout comme Bosco pourrait bien le prendre en tenaille, selon des rumeurs infondées. Ou encore que Stella refoulerait les étrangers et les pauvres vers les steppes glacées d'iceberg, pour redresser son économie.